Bis zum Ende seiner Kindheit will er einen immer wiederkehrenden Traum haben, in dem die Person, von der er behaupten wird, sie sei durch die offene Schädeldecke in seinen Kopf eingedrungen und habe sich hinter seinen Augenfenstern eingerichtet, mit einer Nagelschere sich die Haut vom Leib schneidet, sie vorsichtig vom Körper trennt und das Hautkleid dann sorgfältig zu einer späteren Verwendung zusammen faltet, wie B. es seiene Mutter Marie mit den Bettlaken hat tun sehen. Dann legt das von B. sogenannte blanke Wesen die Haut sorgfältig in ein Kistchen und setzt sich bis zu seinem Auszug hinter B.s Augenfenster, um Einblick in die Welt zu nehemn, seinen Hausherrn auf Fehler des gesellschaftlichen Lebens aufmerksam zu machen und Vorschläge für den Fortgang der Biografie zu unterbreiten. Wenn B. am Morgen erwacht, ist er jeden Tag aufs neue verwundert, dass ihm an seinem blanken Wesen weder ein Herz noch ein vergleichbares Lebensantriebs-gerät aufgefallen ist.
Performance (10 min)

Lavori di diploma / Diplomarbeiten
Teatro Dimitri, Verscio TI
14./15./16. Juli 2000
  Konzept/Inszenierung: Suzana Richle
Performance: Eva Baumann, Isabell Guidi,
Jacques Morard, Nella von Zerboni, Suzana Richle
Video: Suzana Richle
Text: Urs Brasch

Jusqu' à la fin de son enfance, elle veut avoir ce rêve qui lui revient toujours, dans lequel la personne dont elle prétendra qu‘ elle a pénétré dans sa tête par une ouverture de sa boîte crânienne et qu'elle s'est installée derriere les fenêtres de ses yeux, se découpe la peau avec des ciseaux à ongles, la détache avec précaution de son corps, puis plie avec application ce vêtement de peau pour un usage ultérieur, comme B. avait vu sa mère Marie le fair avec les draps. Puis cet être nu, tel que B. l'appelle, dépose la peau avec soin dans une petite boîte et s' installe jusqu‘à son déménagement derrière les fenêtres des yeux de B., pour prendre connaissance du monde, attirer I'attention du maître des lieux sur les erreurs de la vie en société et lui faire des suggestions pour la poursuite de sa biographie. Quand B. s'éveille le matin, il s' etonne à chaque fois de n'avoir pas remarqué chez son être nu de coeur ou d'appareil à faire vivre similaire.

 
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